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Programme : BEST 2.0

NEREIS : Conservation de la Sterne néréis

Description : La Nouvelle-Calédonie, connue pour sa biodiversité exceptionnelle, était confrontée à des problèmes de conservation en raison de la concentration unique d’espèces et des menaces qui pesaient sur elles. Le projet Sterne néréis visait à contrer les rongeurs envahissants et les perturbations humaines, cherchant à améliorer les conditions de nidification et la viabilité des espèces. Des stratégies ont été mises en œuvre, affinant les protocoles, les outils et le suivi tout en abordant les défis de reproduction, notamment l’engagement communautaire et l’établissement d’un sanctuaire sur un site de reproduction clé. Les actions comprenaient aussi l’investigation de la prédation supplémentaire, tout cela dans le but d’approfondir les connaissances écologiques sur les Sternes néréis. L’implication de la communauté et l’importance culturelle étaient des points focaux. Les initiatives ont impliqué le renforcement de la surveillance naturaliste, la formation des bénévoles et le renforcement des mesures de protection de l’environnement. La communication continue a jouer un rôle crucial pour encourager une plus large participation communautaire, démontrant l’importance d’une sensibilisation soutenue pour des efforts de conservation réussis.

Durée : 12 mois

Urgence pour la sauvegarde du milieu terrestre de Rapa

Description : Le projet a été lancé pour protéger l’écosystème terrestre de Rapa en contrôlant les espèces envahissantes et en s’attaquant à la dégradation naturelle de la forêt. L’approche consistait à mettre en œuvre des mesures de biosécurité contre les rats noirs, à protéger les zones forestières clés, à étendre les zones exclues du pâturage et à éradiquer les plantes envahissantes telles que la goyave et le pin, tout en permettant les habitants de Rapa de préserver activement leur environnement. Des efforts significatifs ont été déployés, notamment la formation de 2 employés et 1 volontaire en biosécurité et la tenue de 3 ateliers, ce qui a permis de renforcer les capacités locales en matière de conservation de l’écosystème. Les résultats remarquables comprennent l’obtention d’un statut sans rat sur l’île pendant 6 mois, l’établissement d’un comité de crise pour des réponses rapides, l’élaboration d’un plan d’urgence, l’identification de neuf zones forestières vitales, le clôturage de 0,87 hectares contre les brouteurs, l’élimination de 80% des plantes envahissantes et la rénovation d’une pépinière pour la restauration forestière. Ces actions combinées visaient à inverser la détérioration de la forêt et à renforcer les pratiques de conservation durables pour l’écosystème terrestre de Rapa.

Durée: 12 mois

Renforcement de la gestion participative et intégrée du bien UNESCO sur Touho

Description : Le projet mené dans la municipalité de Touho avait pour objectif de protéger la biodiversité et la résilience des écosystèmes contre les effets du changement climatique. Les études de terrain initiales, après la reconnaissance de l’UNESCO en 2008, ont permis de mettre à jour les connaissances sur l’écosystème, en identifiant les espèces de mangroves et les zones dégradées nécessitant une restauration, tout en garantissant des actions écologiques cohérentes. L’écosystème vulnérable des mangroves, sensible aux activités humaines et au changement climatique, jouait un rôle crucial en tant que zone tampon et filtre pour le lagon. Les activités comprenaient l’établissement de pépinières, la plantation, des campagnes de sensibilisation communautaire, des formations spécialisées, des enquêtes sur le terrain et le suivi continu de la croissance des mangroves. Le projet a contribué de manière significative à la préservation du patrimoine de l’UNESCO à Touho et à la formation des membres de l’association Hô-üt en identification des espèces et techniques de plantation. Les observations lors de la plantation ont permis d’identifier des espèces adaptables malgré des conditions environnementales variées, répondant ainsi avec succès aux objectifs de formation des membres de l’association Hô-üt.

Durée: 12 mois

Sécuriser les coins de paradis dans les Caraïbes : Intégrer la capacité de gestion des espèces exotiques envahissantes dans les organisations basées dans les territoires britanniques d’Outre-mer

Description : L’objectif principal du projet était de renforcer la capacité de gestion des espèces exotiques envahissantes (EEE) dans quatre territoires en mettant en œuvre des campagnes de sensibilisation ciblées, en favorisant la coopération régionale et en dispensant une formation sur les approches de gestion des EEE dans quatre zones clés pour la biodiversité (ZCB), tout en élaborant des protocoles nationaux spécifiques pour les îles Vierges britanniques (IVB) et Montserrat. Cela englobait le partage d’expériences entre territoires et régions, associé à des actions pratiques contre les espèces envahissantes. À noter, un important atelier trans-territoires britanniques d’Outre-mer sur la surveillance de la végétation, réalisé au cours de la deuxième année du projet, a impliqué des représentants d’Anguilla, des îles Caïmans, de Montserrat et des IVB. Le soutien de RBG-Kew a considérablement renforcé la capacité de surveillance de la végétation du Département de l’Environnement de Montserrat. L’impact du projet s’est étendu à l’acquisition de nouvelles données, à l’analyse de la biodiversité des écosystèmes océaniques et à la sensibilisation à la biodiversité parmi les jeunes générations. Bien que les conditions météorologiques défavorables aient entravé la collecte d’échantillons attendue lors des croisières scientifiques et du marquage des oiseaux marins, des progrès substantiels ont été réalisés dans l’acquisition de données scientifiques.

Durée : 36 mois

Adopter un nouveau plan régional de rétablissement pour l’iguane des Petites Antilles : Une espèce clé de voûte écologique en voie de disparition

Description : Le projet visait à la conservation de l’iguane des Petites Antilles à travers la mise en place d’un cadre de rétablissement sous-régional. Il avait pour objectif d’améliorer les données démographiques, de réintroduire l’iguane à Anguilla, de mettre en œuvre des mesures de biosécurité et de sensibilisation accrue. En utilisant les politiques nationales, les stratégies en matière de biodiversité et les données scientifiques, il garantissait une gestion durable au sein des Zones Clés de la Biodiversité de trois territoires insulaires. Des programmes éducatifs ont facilité la différenciation des espèces pour le grand public et les responsables. Les agences de conservation ont renforcé les protections légales grâce aux réintroductions, à la restauration des habitats et aux campagnes de sensibilisation. La collaboration entre les îles a maximisé les expériences partagées et les réseaux, suscitant un intérêt mondial pour un atelier de planification d’action sous-régionale. Cet effort global, s’appuyant sur une expertise et des expériences variées, a contribué de manière significative à la conservation de l’espèce dans la région.

Durée : 21 mois

Comprendre les coraux et la côte de la ZCB de l’Est de Caïques : La clé pour protéger l’avenir des Îles Turques-et-Caïques


Description : Le projet visait à renforcer la résilience des écosystèmes récifaux de l’Est de Caïques face au changement climatique grâce à des stratégies améliorant la conservation à long terme et l’utilisation durable de la biodiversité et des services écosystémiques. Des ateliers collaboratifs impliquant le Département de l’Environnement et des Ressources Côtières des Îles Turques-et-Caïques (DECR) et les parties prenantes locales ont conduit à l’établissement de zones de conservation, déterminées par le biais d’évaluations multicritères. Après le projet, des protocoles de surveillance régulière ont été élaborés en collaboration avec le DECR et diffusés à travers divers canaux médiatiques. Pour pallier les lacunes en matière de gestion et de surveillance, l’initiative a élaboré des zones de conservation recommandées et des protocoles, renforçant la résilience des récifs coralliens face au changement climatique. Cela a impliqué des étapes complètes telles que la cartographie SIG, des études de terrain qualitatives et quantitatives, des ateliers avec les parties prenantes et des sessions de formation spécialisées. Les réalisations ont également inclus la création de 16 sites de surveillance permanents des récifs et de 5 sites de surveillance des récifs coralliens isolés, couvrant une superficie de 78 km2. Une surveillance régulière tous les deux ans assure un suivi continu et une gestion adaptative. De plus, le projet a facilité la formation du personnel à la cartographie SIG et a fourni une expertise en surveillance des récifs à 10 individus lors d’ateliers spécialisés.

Durée : 12 mois

Pépinière éphémère et restauration des coraux

Description : Le projet visait à restaurer les populations de coraux corne d’élan dans une zone de faible biodiversité du parc marin national de Bonaire (BNMP). À l’aide d’une pépinière corallienne « éphémère », 700 coraux provenant de 14 génotypes ont été propagés en huit mois pour une transplantation ultérieure. Un site de restauration de 500 m2 a été surveillé à l’aide d’une technologie de modélisation 3D avancée, permettant des évaluations non intrusives de la croissance, de l’abondance et de la santé des coraux. Les données et les protocoles ont été partagés avec le BNMP et d’autres projets de restauration des coraux des Caraïbes afin d’établir des méthodes de suivi standardisées. Les coraux corne d’élan et corne de cerf, autrefois essentiels à la construction des structures des récifs de l’Atlantique et des Caraïbes, ont connu un déclin brutale en raison de maladies, de facteurs climatiques et locaux, entraînant leur statut d’espèce en danger critique d’extinction. Les phases du projet comprenaient la sélection du site, la collecte des coraux, l’élevage en pépinière, la transplantation sur site et la collecte complète de données. L’engagement du public comprenait des communiqués de presse, une diffusion sur les réseaux sociaux et une vidéo d’information. La participation à « Reef Futures 2018 » a accru la visibilité du projet. La mise en place de 769 colonies génétiquement diverses a renforcé les coraux corne d’élan dans le BNMP, aidant potentiellement la dispersion larvaire future pour redynamiser les récifs endommagés à proximité.

Durée : 12 mois

Évaluation de l’utilité des pièges à poisson-lion pour préserver la biodiversité en gérant les populations envahissantes

Description : Le projet visait à évaluer l’efficacité d’un nouveau modèle de piège à poisson-lion, développé par l’Administration nationale océanique et atmosphérique des États-Unis (NOAA), dans les zones de forte présence du poisson-lion aux Bermudes. À travers des études approfondies évaluant la composition de la communauté de poissons et la densité des poisson-lions, l’efficacité du piège a été comparée aux méthodes de retrait précédentes menées par des plongeurs techniques (projet BEST 2.0, 2016). Les résultats étaient destinés à informer les gestionnaires des ressources sur l’approche la plus efficace pour la préservation de la biodiversité et à établir une chaîne d’approvisionnement rentable pour le poisson-lion sur les marchés. Le poisson-lion envahissant, Pterois volitans et P. miles, représentaient des menaces significatives pour les espèces indigènes des Caraïbes et de l’Atlantique occidental, impactant la santé des récifs, les pêcheries, le tourisme et la santé publique. Les objectifs du projet comprenaient l’établissement des réponses de référence en matière de la biodiversité des poissons de récifs aux efforts de retrait, la détermination des taux de capture et des temps d’immersion optimaux des pièges, et la diffusion des résultats aux parties prenantes. Les premiers défis de collaboration avec les pêcheurs commerciaux ont été surmontés, conduisant à des efforts de coopération dans le déploiement d’équipements scientifiques sur leurs casiers et au partage des données de capture du poisson-lion dans leurs zones de pêche. Malgré des captures des poisson-lions inférieures aux attentes pendant l’étude, le soutien gouvernemental pour les pièges spécifiques aux poisson-lions persiste, compte tenu du faible taux de prises accessoires associé à la conception des pièges non étanche, notamment après l’interdiction des casiers à poissons aux Bermudes en 1990.

Durée : 16 mois

Les baleines noires dans l’écosystème marin de la Géorgie du Sud

Description : Le projet était axé sur l’évaluation des baleines noires de Géorgie du Sud au sein de l’aire marine protégée (AMP) des GSISS et de la pêcherie de krill antarctique. Son objectif englobait des études de référence estivales pour examiner les sources de proies, l’utilisation de l’habitat par rapport à la pêche au krill, la diversité génétique, la connectivité de la population et l’évaluation de l’état de santé. En exploitant des données satellitaires, acoustiques et océanographiques, il a identifié les habitats critiques des baleines et leurs schémas d’alimentation. Ces découvertes ont servi à informer les examens de l’AMP des GSISS, ont contribué aux discussions de la CCAMLR sur la gestion de la pêche au krill et ont exploré les connexions migratoires avec les zones de mise bas au large de l’Argentine et du Brésil. Les initiatives de renforcement des capacités impliquaient l’engagement avec les opérateurs de tourisme antarctique et la distribution de panneaux d’identification photographique dans l’industrie. Bien que certains objectifs aient été limités en raison de contraintes de données, les réalisations notables comprenaient la confirmation de la migration vers les zones de mise bas de l’Atlantique Sud, l’établissement de la bonne condition des baleines et l’amplification de la visibilité de l’espèce auprès des parties prenantes et du grand public.

Durée : 24 mois

Améliorations des sentiers et de l’interprétation dans le parc national des Pics, à Sainte-Hélène

Description : Le parc national des Pics de Sainte-Hélène a fait l’objet d’un important projet de développement de l’écotourisme visant à améliorer les installations des sentiers tout en préservant l’écosystème fragile de la forêt nuageuse. Cette initiative a impliqué l’installation de 49,5 mètres de passerelles, 157 m d’escaliers, 26 m de mains courantes et un abri de randonnée, complétée par le débroussaillage des sentiers envahis sur une distance de 8 000 m. Ces améliorations ont été réalisées avec des matériaux de haute qualité pour garantir la durabilité, avec une maintenance régulière intégrée pour assurer la longévité. L’objectif principal était de faciliter l’accès sécurisé des visiteurs tout en minimisant les perturbations de l’écosystème. Un effort concerté a été déployé pour sensibiliser aux efforts de conservation à travers des articles en ligne, des journaux locaux et d’une exposition lors d’un événement dédié à la Journée de la Nature. Les améliorations ont non seulement offert un accès plus sûr, mais ont également protégé les habitats rares et les espèces végétales endémiques des perturbations, favorisant une expérience plus immersive pour les visiteurs. L’utilisation de surfaces en Fibergrate a offert une rentabilité et une durée de vie prolongée par rapport au bois traditionnel. Dans l’ensemble, le projet a considérablement amélioré les infrastructures des sentiers, amplifiant l’écotourisme et les initiatives de conservation dans le parc national des Pics de Sainte-Hélène, tout en préservant son écosystème délicat.

Durée : 15 mois

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