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Programme : BEST2.0+

Semer pour la forêt de Tuo Cèmuhi

Description : En Nouvelle-Calédonie, le projet visait à mettre en œuvre des stratégies de régénération naturelle assistée, en particulier dans la commune de Tuo Cèmuhi. En collaboration avec les tribus Pwö-i et Tiwae, le projet a adopté une approche pilote utilisant des méthodes « low-tech » impliquant des bombes de graines pour restaurer les environnements naturels dégradés. Les membres de la communauté locale ont suivi une formation complète comprenant la collecte, la production et la mise en œuvre des semences tout au long du cycle de régénération. Le projet a concentré ses efforts sur un bassin versant de la commune de Tuo Cèmuhi, où 50 874 bombes de graines de 11 espèces ont été dispersées dans 41 quadrants, chacun avec une densité moyenne de 4,5 bombes de graines/m2. L’observation après traitement a révélé au moins cinq plants par quadrat. Un représentant local a été formé à la production de bombes de graines, assurant l’acquisition d’équipements essentiels pour l’autonomie. Cette approche a présenté une rentabilité de 79,5 % par rapport aux méthodes de restauration conventionnelles, bénéficiant à 17 personnes grâce à des activités de formation approfondies. L’objectif principal du projet reste la restauration du couvert forestier, améliorant ainsi les ressources en eau, la préservation des sols, le contrôle de l’érosion et renforçant la biodiversité des écosystèmes.

Durée : 19 mois

Utilisation de bombes de graines intégrant des biofertilisants microbiens pour la restauration écologique des sites miniers dégradés

Description : Le projet visait à restaurer les environnements ultramafiques dégradés et menacés en raison des activités minières, dans le but de préserver leur caractère unique de biodiversité végétale caractérisée par un taux d’endémisme de 82 %. Grâce à des techniques innovantes impliquant l’enrobage des graines avec des biofertilisants microbiens en utilisant l’approche des bombes de graines, des espèces végétales indigènes tolérantes à ce processus ont été soigneusement sélectionnées. La validation de cette méthode s’est déroulée lors d’un test sur le terrain, intégrant simultanément des inocula de champignons mycorhiziens arbusculaires, développés en collaboration entre l’Université de la Nouvelle-Calédonie et Aura Pacifica, reconnus pour améliorer la croissance des plantes et la tolérance aux métaux. Des études de base sur 12 espèces réparties sur six traitements ont indiqué une réduction de la germination des graines de 20 à 50 %, mais l’inclusion de bio-stimulants dans l’enrobage a considérablement amélioré les taux de survie, la rentabilité et la densité des plantes. De plus, des essais sur le terrain ont impliqué quatre espèces sélectionnées, affinant les taux de germination, la fréquence mycorhizienne et atténuant la formation de moisissures, faisant ainsi progresser et optimisant les techniques de restauration basées sur les bombes de graines pour les écosystèmes ultramafiques dégradés.

Durée : 19 mois

Restauration de l’îlot Kamaka, un refuge de biodiversité dans les îles Gambier

Description : Le projet de restauration de la biodiversité de l’îlot Kamaka a utilisé une méthode innovante impliquant l’application de pesticides « rodenticides » via des drones, une démarche pionnière en Polynésie française. Son objectif principal était l’éradication des rats envahissant, visant à améliorer la sécurité alimentaire des communautés, à atténuer les risques de maladies et à faciliter la récupération de la biodiversité indigène. Notamment, l’initiative a créé un sanctuaire pour les espèces mondialement menacées et a renforcé les capacités locales en matière de gestion des espèces envahissantes. L’exécution réussie de deux campagnes d’éradication, utilisant à la fois des drones et des appâts manuels, a distribué 7 183,65 kg d’appâts à un taux de 30 kg par hectare. Les évaluations ultérieures ont confirmé l’absence de rats, entraînant une résurgence notable des espèces d’oiseaux marins (N = 13) et une diminution de la prédation des graines (en moyenne 14,33 graines intactes par parcelle après l’éradication). De manière cruciale, la protection des cultures commerciales contre les attaques de rats a entraîné une augmentation de la production agricole, bénéficiant à la communauté. De plus, 21 personnes ont participé à des activités de renforcement des capacités, soulignant le succès global réalisé dans la restauration des écosystèmes et le développement communautaire.

Durée : 23 mois

Protection du trait de côte : Mon coeur est avec les mangroves

Description : La commune de Pwêêdi Wiimîâ était confrontée à une érosion côtière étendue causée par le changement climatique et l’élévation du niveau de la mer, ce qui menaçait les résidences locales et les zones récréatives. Pour contrer cela, une initiative intégrée a été mise en oeuvre, utilisant des solutions fondées sur la nature telles que la plantation de mangroves, le renforcement de la végétation côtière et la multiplication des herbiers marins, pour restaurer le littoral dégradé. Ce projet a impliqué la communauté dans des programmes de sensibilisation environnementale, favorisant une participation active. Plus de 2 000 plantes ont été cultivées dans deux pépinières, dont 100 on été plantées avec succès sur une superficie d’un hectare. Environ 50 membres de la communauté ont participé activement aux programmes de sensibilisation, contribuant de manière significative à la participation locales à la lutte contre l’érosion côtière. Les efforts collaboratifs du projet visaient à restaurer et stabiliser le littoral, préservant les habitats et protégeant contre l’érosion supplémentaire causée par l’élévation du niveau de la mer.

Durée : 15 mois

Préservation de la biodiversité dans les îlots du Nord de Wallis

Description : Le projet visait à protéger la biodiversité des îlots du nord de Wallis en empêchant la ré-invasion des rats et en préservant les habitats des espèces en danger, en particulier les oiseaux marins. Il impliquait le suivi et le soutien de l’éradication des rats par le service environnemental de Wallis et Futuna. Des enquêtes ultérieurs ont évalué les populations d’oiseaux, de crabes de cocotiers et de tortues marines après l’éradication des rats. L’engagement des parties prenantes visait les chefs traditionnels, les familles, les pêcheurs et d’autres acteurs pour sensibiliser à la biodiversité des îlots et à la prévention des rats. Identifiées comme des zones critiques pour la biodiversité, le projet s’est concentré sur la restauration des îlots, en particulier dans les zones à forte concentration d’oiseaux marins. Deux campagnes d’éradication des rats couvrant 0,49 km2 sur deux îlots ont été menées à bien. La validation d’un protocole de surveillance des oiseaux marins et la formation de 17 membres à la surveillance des oiseaux ont facilité des inventaires complets des oiseaux pour les deux îlots. Vingt utilisateurs ont été sensibilisés aux mesures de biosécurité, assurant la compréhension des stratégies de prévention des rats pour les îlots.

Durée : 19 mois

Restauration et conservation des pollinisateurs d’Anguilla et des habitats dégradés pour les rendre plus résilients

Description : Le projet visait à renforcer les populations et les habitats des pollinisateurs d’Anguilla, en réduisant les facteurs de stress contrôlables pour améliorer leur résilience. Les données de base sur les abeilles, les papillons, les oiseaux et les chauve-souris ont permis une évaluation rapide, conduisant à l’élaboration d’une stratégie nationale complète sur les pollinisateurs. L’implication des parties prenantes a conduit à l’installation de maisons pour les pollinisateurs et au lancement d’une politique sur les pesticides d’Anguilla, favorisant les bio-pesticides par rapport aux produits chimiques nocifs. La mise en oeuvre de la stratégie nationale sur les pollinisateurs et de la politique sur les pesticides a permis de préserver des habitats clés pour les pollinisateurs, tels que les étangs, les mangroves, les forêts et les grottes. Des évaluations de la biodiversité ont impliqué les habitants, favorisant la création d’une coopérative apicole d’Anguilla et des séances de formation pédagogique. Des ateliers ont été organisés pour présenter et proposer ces stratégies au Conseil Exécutif du Gouvernement en vue de leur adoption. Une évaluation détaillée portant sur 129 espèces a abouti à cinq rapports complets sur les statut des pollinisateurs, complétés par des activités de sensibilisation ayant touché 1 121 membres de la communauté, tandis que 100 personnes ont reçu une formation spécialisée en évaluation des pollinisateurs, en identification et en apiculture.

Durée : 18 mois

Propagation larvaire: une technique innovante pour étendre le programme de restauration des récifs de Bonaire

Description : Le projet avait pour objectif de restaurer les zones de récifs coralliens dégradées en utilisant des techniques actives de restauration des coraux, en mettant principalement l’accent sur la propagation larvaire pour améliorer la diversité génétique et renforcer les populations de coraux. Mis en oeuvre dans le parc marin national de Bonaire, l’initiative visait à établir des populations de coraux autonomes capables de s’adapter aux environnements changeants. Les réalisations notables comprenaient la construction de 24 filets fonctionnels pour la collecte de gamètes et la mise en place d’un laboratoire temporaire ex-situ pour les événements de ponte. Plus de 8 millions de larves de coraux ont été propagées, affichant un taux de fécondation moyen dépassant 80 %. De plus, 1 250 unités de semis contenant 22 500 colonies ont été avec succès transplantées sur une superficie de récif de 1 200 m2. L’introduction de 24 nouvelles souches de coraux a également facilité la formation de 39 personnes pour soutenir les travaux de terrain sur la propagation des larves, favorisant la coopération technique entre les experts. Ces efforts ont contribué de manière significative à l’amélioration de la santé, de la fonction et de la diversité génétique des récifs coralliens à Bonaire, consolidant ainsi les bases des futurs efforts de conservation.

Durée : 17 mois

Restauration des mangroves à Bonaire

Description: En collaboration avec l’autorité de gestion du Parc Marin National de Bonaire (STINAPA), Súchit Internos a dirigé une initiative complète pour la conservation et l’amélioration de la biodiversité des mangroves. Axé sur la restauration hydrologique, le contrôle de l’érosion et la reforestation, le projet a abordé stratégiquement les menaces auxquelles est confrontée la plus grande forêt de mangroves des Caraïbes néerlandaises. Les efforts ont été concentrés sur l’optimisation de la circulation de l’eau par le dégagement des canaux existants et la création de pépinières pour les mangroves rouges et noires, augmentant ainsi de plus de 105 600 m2 l’espace de pépinière équipé d’un flux d’eau adéquat. Les réalisations notables comprenaient l’entretien de 3,5 km de canaux, la réouverture de 1 600 m2 de canaux de bassins stagnants et la construction de cinq pépinières, entraînant la collecte d’environ 5 600 propagules et graines. Des études pilotes couvrant 11 130 m2 et des essais de plantation dans six sites côtiers ont montré un taux de survie de 39.7 % pour au moins 10 propagules plantées. Les améliorations méthodologiques issues de ces essais ont considérablement augmenté le taux de survie moyen à 77 % pour 240 propagules plantées, marquant ainsi des progrès significatifs dans la restauration des mangroves et l’amélioration de la biodiversité dans la région.

Durée : 19 mois

BROOKTROUTSPM : Améliorer la connaissance de la truite mouchetée menacée et de son habitat

Description : Le projet visait à améliorer la compréhension et la conservation de la truite mouchetée et de son habitat à Saint-Pierre et Miquelon (SPM), réputée pour sa population unique de truites mouchetées. Un manque de connaissances sur la biologie et l’écologie de l’espèce entravait l’efficacité des stratégies de gestion. BROOKTROUTSPM a mené une enquête approfondie, analysant 300 truites mouchetées dans six zones ciblées, couvrant 2,55 km2 d’eau douce, révélant des sites de frai critiques. Les résultats ont montré un intérêt communautaire pour la pêche à la truite mouchetée de plus de 40 cm, mais ont indiqué un potentiel limité pour le développement de l’écotourisme. Cette initiative de base a mobilisé les parties prenantes locales, notamment les pêcheurs, les étudiants et le grand public, fournissant des données essentielles sur la biologie de la truite mouchetée, cruciales pour comprendre leur cycle de vie et identifier les zones de conservation vitales. De plus, une classification détaillée du système hydrologique de l’archipel a été établie, offrant une résolution spatiale de 5 m et 1 m, aidant les efforts de conservation de l’habitat. Les résultats du projet ont jeté les bases d’une meilleur connectivité écologique, de la restauration de l’habitat et d’opportunités d’écotourisme durables, tout en abordant la rareté des connaissances entourant cette espèce à SPM.

Durée : 19 mois

Éradication du lin de Nouvelle-Zélande sur l’île inaccessible, site du patrimoine mondial

Description : Le projet d’éradication avait pour objectif de cibler le lin de Nouvelle-Zélande envahissant sur l’île Inaccessible, dans le but de garantir la récupération durable de deux espèces indigènes. Située au sein du site du patrimoine mondial de l’UNESCO, l’île Inaccessible faisait face à des menaces pour sa biodiversité dues à cette espèce envahissante, mettant en péril le Myrte du Cao de l’île et une sous-espèce unique de bruant adaptée aux fruits de Phylica. Les efforts de suppression ont abouti à l’élimination réussie d’environ 3 226 des 4 850 plantes de lin de Nouvelle-Zélande envahissantes, renforçant ainsi la capacité des habitants de Tristan en techniques d’accès par corde et facilitant la surveillance de l’éradication. Cette démarche a renforcé l’efficacité de l’élimination et a accru la capacité locale pour les projets futurs. De plus, le projet a favorisé la collaboration et l’échange de connaissances avec les parties prenantes de Sainte-Hélène, en se concentrant sur des stratégies efficaces pour la gestion des espèces envahissantes. Ces actions collectives ont grandement contribué à la préservation et à l’enrichissement de la biodiversité de l’île Inaccessible, en atténuant les menaces posées par le lin de Nouvelle-Zélande envahissant et en assurant la survie des espèces endémiques, établissant ainsi une base solide pour leur récupération durable.

Durée : 18 mois

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