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Programme : BEST2.0+

Semer pour la forêt de Tuo Cèmuhi

Description : En Nouvelle-Calédonie, le projet visait à mettre en œuvre des stratégies de régénération naturelle assistée, en particulier dans la commune de Tuo Cèmuhi. En collaboration avec les tribus Pwö-i et Tiwae, le projet a adopté une approche pilote utilisant des méthodes « low-tech » impliquant des bombes de graines pour restaurer les environnements naturels dégradés. Les membres de la communauté locale ont suivi une formation complète comprenant la collecte, la production et la mise en œuvre des semences tout au long du cycle de régénération. Le projet a concentré ses efforts sur un bassin versant de la commune de Tuo Cèmuhi, où 50 874 bombes de graines de 11 espèces ont été dispersées dans 41 quadrants, chacun avec une densité moyenne de 4,5 bombes de graines/m2. L’observation après traitement a révélé au moins cinq plants par quadrat. Un représentant local a été formé à la production de bombes de graines, assurant l’acquisition d’équipements essentiels pour l’autonomie. Cette approche a présenté une rentabilité de 79,5 % par rapport aux méthodes de restauration conventionnelles, bénéficiant à 17 personnes grâce à des activités de formation approfondies. L’objectif principal du projet reste la restauration du couvert forestier, améliorant ainsi les ressources en eau, la préservation des sols, le contrôle de l’érosion et renforçant la biodiversité des écosystèmes.

Durée : 19 mois

Utilisation de bombes de graines intégrant des biofertilisants microbiens pour la restauration écologique des sites miniers dégradés

Description : Le projet visait à restaurer les environnements ultramafiques dégradés et menacés en raison des activités minières, dans le but de préserver leur caractère unique de biodiversité végétale caractérisée par un taux d’endémisme de 82 %. Grâce à des techniques innovantes impliquant l’enrobage des graines avec des biofertilisants microbiens en utilisant l’approche des bombes de graines, des espèces végétales indigènes tolérantes à ce processus ont été soigneusement sélectionnées. La validation de cette méthode s’est déroulée lors d’un test sur le terrain, intégrant simultanément des inocula de champignons mycorhiziens arbusculaires, développés en collaboration entre l’Université de la Nouvelle-Calédonie et Aura Pacifica, reconnus pour améliorer la croissance des plantes et la tolérance aux métaux. Des études de base sur 12 espèces réparties sur six traitements ont indiqué une réduction de la germination des graines de 20 à 50 %, mais l’inclusion de bio-stimulants dans l’enrobage a considérablement amélioré les taux de survie, la rentabilité et la densité des plantes. De plus, des essais sur le terrain ont impliqué quatre espèces sélectionnées, affinant les taux de germination, la fréquence mycorhizienne et atténuant la formation de moisissures, faisant ainsi progresser et optimisant les techniques de restauration basées sur les bombes de graines pour les écosystèmes ultramafiques dégradés.

Durée : 19 mois

Restauration de l’îlot Kamaka, un refuge de biodiversité dans les îles Gambier

Description : Le projet de restauration de la biodiversité de l’îlot Kamaka a utilisé une méthode innovante impliquant l’application de pesticides « rodenticides » via des drones, une démarche pionnière en Polynésie française. Son objectif principal était l’éradication des rats envahissant, visant à améliorer la sécurité alimentaire des communautés, à atténuer les risques de maladies et à faciliter la récupération de la biodiversité indigène. Notamment, l’initiative a créé un sanctuaire pour les espèces mondialement menacées et a renforcé les capacités locales en matière de gestion des espèces envahissantes. L’exécution réussie de deux campagnes d’éradication, utilisant à la fois des drones et des appâts manuels, a distribué 7 183,65 kg d’appâts à un taux de 30 kg par hectare. Les évaluations ultérieures ont confirmé l’absence de rats, entraînant une résurgence notable des espèces d’oiseaux marins (N = 13) et une diminution de la prédation des graines (en moyenne 14,33 graines intactes par parcelle après l’éradication). De manière cruciale, la protection des cultures commerciales contre les attaques de rats a entraîné une augmentation de la production agricole, bénéficiant à la communauté. De plus, 21 personnes ont participé à des activités de renforcement des capacités, soulignant le succès global réalisé dans la restauration des écosystèmes et le développement communautaire.

Durée : 23 mois

Protection du trait de côte : Mon coeur est avec les mangroves

Description : La commune de Pwêêdi Wiimîâ était confrontée à une érosion côtière étendue causée par le changement climatique et l’élévation du niveau de la mer, ce qui menaçait les résidences locales et les zones récréatives. Pour contrer cela, une initiative intégrée a été mise en oeuvre, utilisant des solutions fondées sur la nature telles que la plantation de mangroves, le renforcement de la végétation côtière et la multiplication des herbiers marins, pour restaurer le littoral dégradé. Ce projet a impliqué la communauté dans des programmes de sensibilisation environnementale, favorisant une participation active. Plus de 2 000 plantes ont été cultivées dans deux pépinières, dont 100 on été plantées avec succès sur une superficie d’un hectare. Environ 50 membres de la communauté ont participé activement aux programmes de sensibilisation, contribuant de manière significative à la participation locales à la lutte contre l’érosion côtière. Les efforts collaboratifs du projet visaient à restaurer et stabiliser le littoral, préservant les habitats et protégeant contre l’érosion supplémentaire causée par l’élévation du niveau de la mer.

Durée : 15 mois

Préservation de la biodiversité dans les îlots du Nord de Wallis

Description : Le projet visait à protéger la biodiversité des îlots du nord de Wallis en empêchant la ré-invasion des rats et en préservant les habitats des espèces en danger, en particulier les oiseaux marins. Il impliquait le suivi et le soutien de l’éradication des rats par le service environnemental de Wallis et Futuna. Des enquêtes ultérieurs ont évalué les populations d’oiseaux, de crabes de cocotiers et de tortues marines après l’éradication des rats. L’engagement des parties prenantes visait les chefs traditionnels, les familles, les pêcheurs et d’autres acteurs pour sensibiliser à la biodiversité des îlots et à la prévention des rats. Identifiées comme des zones critiques pour la biodiversité, le projet s’est concentré sur la restauration des îlots, en particulier dans les zones à forte concentration d’oiseaux marins. Deux campagnes d’éradication des rats couvrant 0,49 km2 sur deux îlots ont été menées à bien. La validation d’un protocole de surveillance des oiseaux marins et la formation de 17 membres à la surveillance des oiseaux ont facilité des inventaires complets des oiseaux pour les deux îlots. Vingt utilisateurs ont été sensibilisés aux mesures de biosécurité, assurant la compréhension des stratégies de prévention des rats pour les îlots.

Durée : 19 mois

Restauration et conservation des pollinisateurs d’Anguilla et des habitats dégradés pour les rendre plus résilients

Description : Le projet visait à renforcer les populations et les habitats des pollinisateurs d’Anguilla, en réduisant les facteurs de stress contrôlables pour améliorer leur résilience. Les données de base sur les abeilles, les papillons, les oiseaux et les chauve-souris ont permis une évaluation rapide, conduisant à l’élaboration d’une stratégie nationale complète sur les pollinisateurs. L’implication des parties prenantes a conduit à l’installation de maisons pour les pollinisateurs et au lancement d’une politique sur les pesticides d’Anguilla, favorisant les bio-pesticides par rapport aux produits chimiques nocifs. La mise en oeuvre de la stratégie nationale sur les pollinisateurs et de la politique sur les pesticides a permis de préserver des habitats clés pour les pollinisateurs, tels que les étangs, les mangroves, les forêts et les grottes. Des évaluations de la biodiversité ont impliqué les habitants, favorisant la création d’une coopérative apicole d’Anguilla et des séances de formation pédagogique. Des ateliers ont été organisés pour présenter et proposer ces stratégies au Conseil Exécutif du Gouvernement en vue de leur adoption. Une évaluation détaillée portant sur 129 espèces a abouti à cinq rapports complets sur les statut des pollinisateurs, complétés par des activités de sensibilisation ayant touché 1 121 membres de la communauté, tandis que 100 personnes ont reçu une formation spécialisée en évaluation des pollinisateurs, en identification et en apiculture.

Durée : 18 mois

Propagation larvaire: une technique innovante pour étendre le programme de restauration des récifs de Bonaire

Description : Le projet avait pour objectif de restaurer les zones de récifs coralliens dégradées en utilisant des techniques actives de restauration des coraux, en mettant principalement l’accent sur la propagation larvaire pour améliorer la diversité génétique et renforcer les populations de coraux. Mis en oeuvre dans le parc marin national de Bonaire, l’initiative visait à établir des populations de coraux autonomes capables de s’adapter aux environnements changeants. Les réalisations notables comprenaient la construction de 24 filets fonctionnels pour la collecte de gamètes et la mise en place d’un laboratoire temporaire ex-situ pour les événements de ponte. Plus de 8 millions de larves de coraux ont été propagées, affichant un taux de fécondation moyen dépassant 80 %. De plus, 1 250 unités de semis contenant 22 500 colonies ont été avec succès transplantées sur une superficie de récif de 1 200 m2. L’introduction de 24 nouvelles souches de coraux a également facilité la formation de 39 personnes pour soutenir les travaux de terrain sur la propagation des larves, favorisant la coopération technique entre les experts. Ces efforts ont contribué de manière significative à l’amélioration de la santé, de la fonction et de la diversité génétique des récifs coralliens à Bonaire, consolidant ainsi les bases des futurs efforts de conservation.

Durée : 17 mois

Restauration des mangroves à Bonaire

Description: En collaboration avec l’autorité de gestion du Parc Marin National de Bonaire (STINAPA), Súchit Internos a dirigé une initiative complète pour la conservation et l’amélioration de la biodiversité des mangroves. Axé sur la restauration hydrologique, le contrôle de l’érosion et la reforestation, le projet a abordé stratégiquement les menaces auxquelles est confrontée la plus grande forêt de mangroves des Caraïbes néerlandaises. Les efforts ont été concentrés sur l’optimisation de la circulation de l’eau par le dégagement des canaux existants et la création de pépinières pour les mangroves rouges et noires, augmentant ainsi de plus de 105 600 m2 l’espace de pépinière équipé d’un flux d’eau adéquat. Les réalisations notables comprenaient l’entretien de 3,5 km de canaux, la réouverture de 1 600 m2 de canaux de bassins stagnants et la construction de cinq pépinières, entraînant la collecte d’environ 5 600 propagules et graines. Des études pilotes couvrant 11 130 m2 et des essais de plantation dans six sites côtiers ont montré un taux de survie de 39.7 % pour au moins 10 propagules plantées. Les améliorations méthodologiques issues de ces essais ont considérablement augmenté le taux de survie moyen à 77 % pour 240 propagules plantées, marquant ainsi des progrès significatifs dans la restauration des mangroves et l’amélioration de la biodiversité dans la région.

Durée : 19 mois

BROOKTROUTSPM : Améliorer la connaissance de la truite mouchetée menacée et de son habitat

Description : Le projet visait à améliorer la compréhension et la conservation de la truite mouchetée et de son habitat à Saint-Pierre et Miquelon (SPM), réputée pour sa population unique de truites mouchetées. Un manque de connaissances sur la biologie et l’écologie de l’espèce entravait l’efficacité des stratégies de gestion. BROOKTROUTSPM a mené une enquête approfondie, analysant 300 truites mouchetées dans six zones ciblées, couvrant 2,55 km2 d’eau douce, révélant des sites de frai critiques. Les résultats ont montré un intérêt communautaire pour la pêche à la truite mouchetée de plus de 40 cm, mais ont indiqué un potentiel limité pour le développement de l’écotourisme. Cette initiative de base a mobilisé les parties prenantes locales, notamment les pêcheurs, les étudiants et le grand public, fournissant des données essentielles sur la biologie de la truite mouchetée, cruciales pour comprendre leur cycle de vie et identifier les zones de conservation vitales. De plus, une classification détaillée du système hydrologique de l’archipel a été établie, offrant une résolution spatiale de 5 m et 1 m, aidant les efforts de conservation de l’habitat. Les résultats du projet ont jeté les bases d’une meilleur connectivité écologique, de la restauration de l’habitat et d’opportunités d’écotourisme durables, tout en abordant la rareté des connaissances entourant cette espèce à SPM.

Durée : 19 mois

Éradication du lin de Nouvelle-Zélande sur l’île inaccessible, site du patrimoine mondial

Description : Le projet d’éradication avait pour objectif de cibler le lin de Nouvelle-Zélande envahissant sur l’île Inaccessible, dans le but de garantir la récupération durable de deux espèces indigènes. Située au sein du site du patrimoine mondial de l’UNESCO, l’île Inaccessible faisait face à des menaces pour sa biodiversité dues à cette espèce envahissante, mettant en péril le Myrte du Cao de l’île et une sous-espèce unique de bruant adaptée aux fruits de Phylica. Les efforts de suppression ont abouti à l’élimination réussie d’environ 3 226 des 4 850 plantes de lin de Nouvelle-Zélande envahissantes, renforçant ainsi la capacité des habitants de Tristan en techniques d’accès par corde et facilitant la surveillance de l’éradication. Cette démarche a renforcé l’efficacité de l’élimination et a accru la capacité locale pour les projets futurs. De plus, le projet a favorisé la collaboration et l’échange de connaissances avec les parties prenantes de Sainte-Hélène, en se concentrant sur des stratégies efficaces pour la gestion des espèces envahissantes. Ces actions collectives ont grandement contribué à la préservation et à l’enrichissement de la biodiversité de l’île Inaccessible, en atténuant les menaces posées par le lin de Nouvelle-Zélande envahissant et en assurant la survie des espèces endémiques, établissant ainsi une base solide pour leur récupération durable.

Durée : 18 mois

Création d’un système d’enregistrement biologique pour l’île de Sainte-Hélène

Description : La création du Système d’Enregistrement Biologique de Sainte-Hélène (SEBSH) été décisive, introduisant un portail web et une application pour accroître la compréhension, la sensibilisation et les connaissance sur la biodiversité de l’île. Visant à informer la gestion environnementale et les stratégies de conservation au niveau des écosystèmes, le projet a initialement donné la priorité aux invertébrés et aux plantes, favorisant les capacités locales en enregistrement biologique, gestion des données et analyse. À travers une initiative de science citoyenne impliquant des espèces identifiées dans divers taxons, le système a été soumis à des tests rigoureux pour soutenir des efforts ciblés de conservation et de biodiversité. Cette initiative a facilité un accès sans précédent au système d’enregistrement biologique via le portail web iRecord St Helena et l’application, recueillant une large adoption parmi les groups d’intervenants. À la fin de la période du projet, la base de données comptait 2 948 entrées d’espèces comme référence fonctionnelle, permettant l’inclusion continue de nouveaux enregistrements d’occurrences. Cette avancée significative souligne les capacités améliorées en enregistrement biologique et en analyse des données, permettant une prise de décision éclairée pour une préservation environnementale durable et mettant en avant le rôle crucial du projet dans l’avancement des connaissances scientifiques et des efforts de conservation à Sainte-Hélène.

Durée : 19 mois

Chiropt’îles, acquisition de connaissances sur les chiroptères des îles Éparses et préconisations de gestion

Description : Le GCOI, avec le soutien des TAAF, a entrepris un inventaire acoustique des chauves-souris sur les îles de Grande Glorieuse, Tromelin et Europa au sein des îles Éparses. L’initiative visait à identifier les espèces de chauve-souris, comprendre leur utilisation de l’habitat et proposer des stratégies de gestion appropriés. Du personnel formé a déployé séquentiellement des enregistreurs passifs sur les îles, détectant la présence de deux espèces de chauve-souris à l’aide de six détecteurs acoustiques. De plus, dix membres du personnel ont reçu une formation, et des méthodes de capture active ont été utilisées pour collecter des échantillons biologiques en vue d’une analyse génétique, contribuant à la compréhension de la phylogénie des espèces. Cet effort a conduit à l’élaboration de recommandations de gestion spécifiquement pour les chiroptères dans la nouvelle réserve naturelle de l’archipel de la Glorieuse. De plus, une campagne de sensibilisation du public a été menée pour diffuser les résultats de l’étude et promouvoir la compréhension et l’appréciation des chauves-souris. Ce projet complet a répondu au manque de connaissances concernant les populations de chauves-souris dans les îles Épasrses tout en fournissant des informations curciales pour la conservation de la biodiversité.

Durée : 20 mois

Restauration à grande échelle de Diadema antillarum à Saba et à Saint-Eustache

Description : Le projet visait à réapprovisionner la population de Diadema antillarum (oursins) dans le parc marin de Saba, le parc national de Saba et le parc marin de Saint-Eustache, ciblant des récifs spécifique couvrant 300 m2 pour atténuer la prolifération des algues. Le personnel a collecté et pris soin d’environ 800 larves de Diadema dans une pépinière terrestre équipée de 18 larves et de 2 réservoirs de croissance. En 6 mois, un taux de survie remarquable de 100 % a été atteint, avec une croissance moyenne observée de 1,5 cm. Malgré le succès initial, un revers s’est produit lorsqu’une tentative de réapprovisionnement de 2 récifs totalisant 60 m2 à une profondeur de 8 m avec 200 oursins s’est soldée par une prédation par des labres capitaines en moins de 2 jours, empêchant l’effort de réapprovisionnement. Néanmoins, ce projet a mis en évidence des techniques réussies d’élevage en pépinière, démontrant le potentiel pour les efforts futurs de restauration des récifs par l’acquisition et l’entretien des larves d’oursins. L’objectif ultime du projet était de maintenir les rôles écologiques et économiques des récifs coralliens dans la région, en abordant le problème critique de la population d’algues.

Durée : 19 mois

Promouvoir la culture au bénéfice de la préservation de la nature « PCNat »

Description : Le projet avait pour objectif de protéger le patrimoine naturel et culturel du Mont Panié. Les communautés autochtones environnantes étaient confrontées à des défis environnementaux affectant l’écosystème forestier et des services essentiels tels que l’eau et l’approvisionnement alimentaire. Des préoccupations existaient également quant à la possible perte des connaissances autochtones kanakes concernant la préservation de la biodiversité. Pour contrer ces menances, l’initiative a donné la priorité à l’intégration de la culture dans les pratqiues de gestion envrionnementale. Les stratégies comprenaient la création d’un livret détaillant les méthodes environnementales traditionnelles, traduit dans les langues locales, bénéficiant à 154 personnes pour améliorer leur connaissances. Des efforts de reboisement ont été entrepris sur une zone de bassin versant dégradée d’un hectare, impliquant 40 volontaires et plantant plus de 600 jeuns plants comprenant 16 espèces – 11 arbres forestiers et 5 endémiques. Parallèlement, des campagnes de sensibilisation ont utilisé des panneaux de communication et des ateliers sur la prise de vidéos et le montage pour souligner le lien intrinsèque entre la culture et la nature, dans le but de approfondir la compréhension auprès de divers publics. Ces efforts multifacettes visaient à atténuer les menaces environnementales tout en mettant en lumière la relation réciproque entre le patrimoine culturel et la conservation de l’environnement.

Durée : 21 mois

Vallées de la Montagne des Sources : la mobilisation citoyenne pour protéger la biodiversité

Description : Le projet visait à atténuer les menaces environnementales sur le site critique de la « Montagne des Sources » en Nouvelle-Calédonie, une source d’eau essentielle abritant une biodiversité riche. Les activités ciblées ont permis de renforcer les associations environnementales locales pour lutter contre les incendies et les espèces envahissantes. L’initiative a établi des méthodes de mobilisation reconnues et a dispensé une formation complète à quatre associations accréditées, bénéficiant à 18 volontaires. De plus, deux organisations partenaires ont acquis du matériel essentiel de lutte contre les incendies. Un protocole officiel de mobilisation pour les groupes de protection de l’environnement a été formulé et validé, permettant des interventions plus efficaces. Les résultats remarquables comprenaient la création d’une zone de 6 000 hectares sous surveillance citoyenne contre les incendies, renforçant considérablement les capacités d’intervention. Le succès du projet a considérablement renforcé la capacité de la communauté à faire face aux risques environnementaux, en préservant l’intégrité écologique du site. Son impact s’est étendu au-delà de la conservation immédiate, établissant un précédent pour des pratiques durables applicables à des écosystèmes tout aussi sensibles, et établissant un modèle vital pour les efforts futurs visant à préserver les paysages écologiques à enjeux élevés.

Durée : 20 mois

Caractérisation de pression environnementale : la pollution lumineuse en Nouvelle-Calédonie

Description : Le projet avait pour objectif de doter les responsables de l’environnement de Nouvelle-Calédonie avec des connaissances approfondies sur l’impact des émissions lumineuses sur son environnement naturel. Malgré des études limitées auparavant, des observations d’oiseaux marins près de zones fortement éclairées suggéraient une vulnérabilité lors de l’envol, mettant en évidence les répercussions de la pollution lumineuse. Cette initiative a facilité la prise de décision éclairée en réalisant la première évaluation de la prévalence de la pollution lumineuse, jetant les bases de réglementations et de stratégies de surveillance ultérieures. Couvrant 18 575 km2, l’évaluation a généré huit cartes complètes de la Nouvelle-Calédonie et deux cartes spécifiques illustrant la pollution lumineuse de 2014 à 2021. Cette documentation a tracé l’évolution spatio-temporelle sur sept ans, établissant un indicateur clé. Avec dix-huit recommandations catégorisées couvrant quatre domaines clés, cette initiative visait à optimiser les stratégies de gestion de la pollution lumineuse. Aboutissant à un rapport complet, le projet a diffusé des conclusions critiques concernant l’impact environnemental de la pollution lumineuse en Nouvelle-Calédonie parmi les parties prenantes pertinentes, favorisant une gouvernance informée et facilitant les actions futures.

Durée : 21 mois

Projet Vairao Rori Titi

Description : Le projet était dédié à la préservation et à la gestion de l’exploitation durable de l’espèce de concombre de mer blanc (Holothuria fuscogilva) en Polynésie française grâce aux avancées dans les pratiques aquacoles. Il visait à comprendre de manière exhaustive les habitats et les populations de l’espèce. La réalisation d’enquêtes et l’identification des habitats juvéniles dans le lagon de Vairao étaient des composantes essentielles, avec la collaboration de la Direction des Ressources Marines et des experts de la Communauté du Pacifique dans la définition des protocoles d’échantillonnage pour les stocks adultes. L’engagement local a joué un rôle crucial dans l’identification des sites appropriés, en particulier pour les jeunes concombres de mer, assurant la participation de la communauté. Les résultats ont impliqué la comparaison de trois méthodes d’évaluation des stocks sur une zone côtière de 48 hectares, fournissant des informations sur le rapport coût-efficacité, les dénombrements de population et les besoins en équipement. Les efforts collaboratifs avec les pêcheurs locaux ont permis de cartographier 10 sites spécifiques totalisant 0,5 km2 à l’intérieur du lagon, où des concombres de mer adultes ont été localisés. Les densités de stock enregistrées variaient entre 65 et 73 individus par hectare, fournissant des informations précieuses pour évaluer la faisabilité technique de l’aquaculture, de l’élevage en mer et de l’exploitation durable de l’espèce. Les résultats ont également mis en évidence des zones potentielles pour le repeuplement des jeunes concombres de mer dans les lagons polynésiens.

Durée : 21 mois

Conservation d’essences forestières à intérêt traditionnel et restauration de forêts dégradées à Wallis et Futuna

Description : Le projet visait à restaurer une zone dégradée de pins des Caraïbes (Pinus caribaea) en un site de conservation pour cette espèce à Wallis, préservant des espèces de bois durs en voie de disparition cruciales pour les pratiques traditionnelles et médicinales locales. L’initiative comprenait l’extraction du bois tendre, le reboisement ultérieur (0,025 km2) et la restauration passive (0,01 km2) pour encourager la régénération naturelle en vue d’une forêt secondaire diversifiée. Un total de 1 509 plantes de 51 espèces ont été introduites, avec une repousse naturelle observée contribuant à une densité de 604 plantes par hectare (inférieure aux 800 plantes/ha prévues). Le projet a également dispensé une formation à 36 personnes, renforçant leur expertise. Les peuplements forestiers de bois durs résultants servent désormais de réservoirs de semences supervisés par les autorités, promouvant des projets de conservation similaires à travers le territoire. Cet effort non seulement protège la forêt wallisienne et sa biodiversité, mais soutient également les moyens de subsistance de la communauté en préservant des espèces végétales essentielles.

Durée : 21 mois

Les récifs en itinérance

Description : Pour célébrer son 10e anniversaire, Pala Dalik a mis en place une exposition mobile axée sur les récifs coralliens de la Nouvelle-Calédonie, dans le but de sensibiliser et de promouvoir les efforts de conservation pour ces écosystèmes. L’initiative a intégré des outils pédagogiques innovants avec des méthodes établies, ciblant des publics divers à travers des événements culturels, environnementaux, scientifiques et éducatifs à travers le territoire. L’exposition a été présentée lors de 26 événements, attirant environ 2 000 participants, avec 500 personnes interrogées à travers des questionnaires. Notamment, parmi les 673 visiteurs lors du 10ème événements communautaires locaux, ils ont observés une augmentation de 80,6 % des connaissances concernant les récifs coralliens après l’exposition. De même, 865 élèves lors de 10 événements scolaires ont montré une augmentation de 75 % de leur compréhension, tandis que 303 personnes issues de villes et villages ont démontré une amélioration significative de 72,5 % après six événements. Cette sensibilisation a souligné l’efficacité du projet dans la promotion d’une compréhension plus profonde et d’une plus grande implication dans la conservation des récifs coralliens, influençant diverses catégories de la population et encourageant des comportements respectueux de l’environnement, laissant ainsi un impact tangible sur la préservation de ces écosystèmes marins vitaux.

Durée : 19 mois

Préserver, restaurer et valoriser la végétation indigène littorale en Polynésie française

Description : Le projet avait pour objectif de formuler un protocole de restauration écologique pour le littoral des îles de la Société en Polynésie française, en répondant à l’impact de l’urbanisation et de l’artificialisation du littoral par les embarquements. En collaboration avec des experts botaniques, l’initiative visait à élaborer un protocole de restauration scientifiquement fondé tout en intégrant des solutions fondées sur la nature dans la gestion côtière pour atténuer les défis climatiques et préserver la fragile biodiversité des îles. Le projet a établi un site expérimental dédié à la restauration de la végétation côtière, améliorant la compréhension des écosystèmes côtiers et sensibilisant, en particulier auprès des élèves du secondaire. Des ressources essentielles, telles que le Guide d’identification des plantes pour le développement des zones côtières, ont été diffusées parmi les parties prenantes. En priorisant 45 espèces indigènes pour la restauration des zones côtières et marécageuses, le guide a facilité les efforts de restauration. Le projet comprenait 14 interventions dans les écoles, 6 sessions de formation, des études préliminaires sur les forêts côtières et marécageuses, ainsi que la création d’une pépinière. Environ 1 hectare (50 %) de zones côtières a été restauré, avec 18 espèces plantées présentant des taux de survie allant de 78 à 89 %.

Durée : 19 mois

Le sentier botanique de la Vallée d’Opunohu

Description : Le projet visait à restaurer la biodiversité de Moorea et ses liens culturels en développant un sentier botanique à un point de vue traditionnel dans la Vallée d’Opunohu. Cette initiative intégrait les aspects sociaux, environnementaux et économiques pour revitaliser et protéger l’écosystème forestier contre les espèces envahissantes. Il mettait l’accent sur la sensibilisation du public, l’éducation des visiteurs sur la délicatesse de l’écosystème local, et en favorisant une croissance économique durable. Aligné sur la stratégie écotouristique de la région, le sentier pédestre de 1,7 km a dépassé les plans initiaux, comprenant 3 zones de loisirs, 8 points de vue et une superficie de 3 800 m2. De plus, 17 000 m2 ont été débarrassés de plantes envahissantes, avec un taux de réussite de 72 % pour la réintroduction de 360 sur 400 plantes indigènes. La signalisation, comprenant 51 panneaux (39 informatifs, 12 directionnels), a amélioré l’orientation des visiteurs. D’autres efforts ont inclus l’installation d’une ruche dans l’éco-musée et le développement de 9 jeux (5 interactifs, 4 en réalité virtuelle) pour des visites pédagogiques en groupe. Seize sessions de formation ont bénéficié à environ 49 personnes, contribuant au succès global du projet.

Durée : 21 mois

Renforcer la capacité des populations locales pour la production de plants à destination de la restauration des sites dégradés

Description : Cette initiative visait à donner aux communautés tribales locales de Nouvelle-Calédonie les moyens pour contribuer à la restauration écologique des sites miniers impactés par les sols ultramafiques, couvrant 29 % du territoire. Traditionnellement impliquées dans la culture d’arbres ornementaux ou fruitiers plutôt que d’espèces indigènes pour la restauration, ces communautés ont été intégrées dans la chaîne de production. Neuf entretiens en face-à-face avec 14 parties prenantes ont facilité les études diagnostiques et de faisabilité. Un guide technique complet a été élaboré, détaillant la collecte, l’extraction, le traitement et les pratiques de culture des graines, et décrivant 35 espèces pionnières. Deux des quatre tribus ont activement participé à la diffusion de ce guide. Environ 71 bénéficiaires ont acquis le guide, tandis que 100 volontaires – dont 50 % de femmes et 40 % de jeunes – ont été formés aux techniques de restauration écologique. Le projet a comblé le manque de connaissance pour les communautés tribales, leur permettant de participer activement et de maîtriser les outils grâce à des formations, marquant ainsi une étape cruciale vers des efforts de restauration écologique inclusifs et durables dans les zones affectées par l’exploitation minière de la région.

Durée : 20 mois

Restauration et conservation des habitats tourbeaux indigènes de l’île Motley

Description : Le projet de revégétalisation de l’île Motley, propriété de Falklands Conservation, a abordé les impacts précédents du pâturage et des incendies, en réhabilitant environ 10 hectares de sol de tourbe exposé. Cez zones sont sujettes à l’érosion, menaçant les habitats, relâchant du carbone et réduisant le potentiel de séquestration du carbone. L’initiative visait à restaurer la biodiversité et à lutter contre la crise climatique en replantant des espèces indigènes, notamment en transplantant des rejets de plantes indigènes dans les régions de tourbe nue. Cet effort de conservation pratique a impliqué les membres de la communauté, les volontaires et un groupe de jeunes, facilitant des avantages environnementaux et de biodiversité à la fois au niveau national et mondial. La mise en oeuvre a consisté à planter des herbes tussac et des graminées bleues sur 5,7 hectares de terrain nu, atteignant un taux de survie initial de 87 %. De plus, la sauvegarde de 49,4 hectares de végétation intérieure contre l’érosion a été une réalisation notable. Le projet a réussi à recruter 213 volontaires, favorisant une participation robuste aux activités de restauration. De plus, un plan de gestion complet a été élaboré et adopté pour guider les efforts continus de restauration et de conservation sur l’île Motley.

Durée : 19 mois

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