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Programme : BESTLIFE2030

Restauration écologique des ripisylves de la rivière Bouyouni

La rivière de Bouyouni est une des principales rivières permanentes de Mayotte. Elle assure un rôle écologique de premier plan à l’échelle de l’île. Elle sert d’habitat pour de nombreuses espèces amphihalines menacées, matérialise un corridor reliant le lagon au sommet du Mont Majimbini et alimente plusieurs captages d’eau destinés à la consommation humaine. Sa fonctionnalité hydrobiologique est, comme toutes les rivières, étroitement liée à l’état de conservation de la ripisylve présente sur ses rives. Cette dernière agit comme une barrière naturelle, filtrant les sédiments, les nutriments et les polluants, contribuant ainsi au maintien de la qualité des eaux. Les racines des arbres et des plantes riveraines aident également à stabiliser les berges, réduisant ainsi l’érosion due au courant de la rivière et limitant la sédimentation avale (cours d’eau, mangrove, lagon).

La ripisylve de la rivière est aujourd’hui fortement dégradée et ne remplit plus que très partiellement son rôle écologique. Cette situation entraîne des répercussions significatives tant sur la conservation des espèces inféodées à la rivière que sur le maintien de la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine, ressource actuellement sous tension dans le département.

Le projet porte sur la restauration écologique de la ripisylve de la rivière grâce à la plantation d’espèces végétales indigènes de la Bouyouni et vise ainsi un triple objectif environnemental : l’amélioration de la qualité des habitats aquatiques, la conservation des espèces animales et végétales associées à ces milieux et le renforcement des continuités rivulaires. Le projet s’inscrit dans une démarche globale de restauration des habitats naturels et des fonctionnalités associées à l’échelle du bassin versant et s’appuie sur une approche écosystémique de l’interdépendance des composantes écologiques du territoire.

Durée: 30 mois

Actions de restauration écologique expérimentales pour lutter contre l’eutrophisation dans le Grand Barachois à Saint-Pierre-et-Miquelon (BESTLIFE for BARACHOIS)

Le Grand Barachois est la plus grande lagune de Saint-Pierre et Miquelon qui, abritant une biodiversité exceptionnelle, constitue l’un des plus beaux « joyaux » de l’archipel. Depuis plus d’une dizaine d’années, la Fédération des Chasseurs de Saint-Pierre-et-Miquelon (FDC) alerte sur la forte dégradation de cet écosystème remarquable, liée essentiellement à la prolifération, puis la putréfaction d’algues, qui se sont accélérées récemment. Porté par la FDC, le présent projet est le fruit d’échanges entre les acteurs locaux et plusieurs experts, organisés en consortium depuis juin 2023. Avec comme objectif central d’expérimenter des actions concrètes de conservation de la biodiversité, BESTLIFE for BARACHOIS visera à lutter contre l’eutrophisation du Grand Barachois. Il s’articulera autour de deux actions complémentaires de restauration écologique d’habitats : (1) herbier de zostères et (2) moulière sur sable.

En renforçant ces écosystèmes structurants, la FDC prévoit de mettre à profit les fonctions écologiques des espèces structurantes impliquées (phanérogames photosynthétiques et bivalves filtreurs) pour réduire la surcharge nutritive sous-jacente à la problématique algale. De plus, la caractéristique commune d’espèce ingénieure leur confère des rôles essentiels pour le maintien de la biodiversité, en créant des habitats à forte valeur ajoutée, offrant de nombreux services écosystémiques au milieu récepteur ainsi qu’une meilleure résilience aux changements climatiques. Planifié sur deux (2) ans, le projet s’articulera en deux phases : diagnostic (an.1) et expérimentation (an.2). La première prévoit une état des lieux de la qualité du milieu et des zones potentielles de restauration, tandis que la seconde consistera au déploiement d’essais de restauration des deux habitats. Le projet bénéficiera du projet BARACHOISPM (début le 15/04/24) qui permettra la mise en place d’une gestion concertée du site, porté par le co-demandeur (LIEC – Université de Lorraine).

Durée: 24 mois

OPACK – Optimisation et renforcement des actions de régulation du chat haret à Kerguelen

Le projet vise à améliorer et renforcer les opérations de régulation du chat haret dans l’est de l’archipel Kerguelen (péninsule Courbet) et sur certaines îles du golfe du Morbihan afin de réduire la prédation exercée sur plusieurs espèces d’oiseaux marins emblématiques et sensibles.

Depuis 2015, les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) réalisent du piégeage et du tir de chat haret sur 3 sites de la péninsule Courbet afin de protéger les populations d’albatros hurleur (Diomedea exulans) qui s’y reproduisent. Cette action est aussi menée de manière occasionnelle sur certaines îles du golfe du Morbihan qui font régulièrement l’objet de l’intrusion du félin. Malgré l’efficacité de ces prélèvements, les moyens déployés sur le terrain sont particulièrement énergivores, lourds à mettre en œuvre et peu flexibles. L’approche actuelle est également centrée sur une seule espèce, l’albatros hurleur, limitant ainsi la sélection d’autres sites présentant des enjeux similaires pour d’autres espèces comme le manchot papou (Pygoscelis papua), le cormoran de Kerguelen (Phalacrocorax verrucosus) ou d’autres espèces de petits pétrels à nidification hypogée.

Afin d’accroître l’efficience et la portée des opérations de régulation du chat haret dans l’Est de l’archipel Kerguelen, le projet prévoit :
• Le remplacement et la modernisation des cages actuellement utilisées pour le piégeage des chats harets, permettant une meilleure souplesse de déploiement sur le terrain et une efficacité accrue ;
• L’équipement d’un nouveau site de régulation sur une partie de la presqu’île du Prince de Galles : le site de pointe Suzanne (actuellement en phase de test avec un contingent limité de matériel et de temps), répondant à une réalité géographique de gestion et de protection plurispécifique de l’avifaune.
• L’optimisation des capacités de tir des agents de terrain via l’utilisation de lunettes thermiques, dans le but d’accroître la détection et le taux de prélèvement des chats harets sur les sites de régulation par tir direct, notamment sur les îles du golfe du Morbihan où la faible densité du félin le rend particulièrement discret ce qui peut compliquer les actions de régulation.

Durée: 36 mois

COHAB – Pour une cohabitation durable du trafic maritime et de la mégafaune marine dans les eaux côtières françaises protégées de l’océan Indien

La tendance à l’accroissement du trafic maritime côtier constitue une menace majeure pour les cétacés et les tortues marines. Par leur présence, leur pratique, et les bruits qu’ils émettent, les navires perturbent les habitats, les comportements et les activités vitales des individus, et peuvent induire des collisions. Ces menaces peuvent avoir des conséquences à l’échelle populationnelle.

Les mesures de conservation visant à réduire ces menaces impliquent une meilleure gestion des usages, basée par exemple sur une séparation dans le temps et l’espace des navires et des espèces menacées, ou la réduction de la vitesse des navires ; mesures qui relèvent de la compétence des gestionnaires et décideurs.

L’établissement de ces mesures requiert des connaissances précises sur le trafic maritime et les zones à risque pour les espèces concernées. De plus, les mesures restrictives pouvant être économiquement et socialement préjudiciables, il est nécessaire d’appréhender la perception des usagers et leur acceptation des règles existantes et à venir.

Dans les eaux côtières françaises de La Réunion et de Mayotte, ces connaissances sont encore incomplètes, voire inexistantes. Pourtant, les gestionnaires ont besoin d’éléments concrets pour renforcer les mesures de réduction des menaces du trafic maritime côtier sur la mégafaune marine.

Le projet propose de contribuer à réduire ces menaces dans deux aires marines protégées. À La Réunion, en apportant aux gestionnaires de la Réserve Naturelle Marine de La Réunion des éléments robustes pour appuyer la modification et la mise en place de mesures de gestion adaptées (données précises sur les zones à enjeux, la perception et l’acceptabilité par les usagers des mesures existantes et prévues à court et moyen termes). À Mayotte, en initiant l’acquisition des premières données sur trafic maritime côtier et les pressions qu’il génère dans les eaux du Parc Naturel Marin de Mayotte.

Durée: 18 mois

RESTOCOR – Restauration de l’habitat et des populations de Cotylopus rubripinnis dans les cours d’eau de Mayotte

Cotylopus rubripinnis est un poisson amphidrome, endémique de l’archipel des Comores, protégé (arrêté N°361/DEAL/SEPR/2018), classé Vulnérable (UICN), déterminant pour les ZNIEFF et pour les zones clés de biodiversité définie dans le Profil d’écosystème – Région Océan Indien de 2017. A Mayotte, ses effectifs sont rares et dispersés (observés sur un tiers des cours d’eau).

Plusieurs pressions s’exercent sur les cours d’eau de Mayotte : plus de 330 obstacles à la continuité écologique, de nombreux usages domestiques perturbant la qualité des eaux, l’omniprésence de captages d’eau de surface qui ne respectent pas de débit réservé suffisant pour préserver la vie des espèces aquatiques.

Ces pressions menacent l’accomplissement du cycle de vie de C. rubripinnis : la colonisation des cours d’eau par les post-larves pour leur croissance, l’accès aux habitats en rivière pour la reproduction, la dévalaison des larves vers l’océan.

Ce projet vise la restauration des habitats de C. rubripinnis en termes de qualité des habitats (physico-chimique, physique), continuité écologique et ressource quantitative. Il s’intéresse aux phases suivantes :
• Identification des bassins versants prioritaires et gestionnaires associés ;
• Gestion et restauration des cours d’eau : référencement et enlèvement des obstacles à la continuité (seuils, embâcles, zones de lavandière) ;
• Ciblage d’actions de contrôle des prélèvements illégaux ;
• Ciblage pour les actions de maraudage pédagogique ;
• Education à l’environnement et sensibilisation : visites de différents publics (élus, scolaires), plaquettes, panneaux ;
• Suivis des espèces et du milieu, en lien avec les actions de restauration : évolution des faciès d’écoulement et substrats (zones de frayères), suivi des populations de C. rubripinnis (juvéniles, adultes et flux dévalant de pro-larves).
Ces actions permettront de cibler et mutualiser des efforts entrepris par les acteurs locaux, tout en impliquant les populations.

Durée: 30 mois

Éradication du rat noir de l’îlot Mbouzi

L’éradication de populations invasives en milieu insulaire est un outil très efficace pour la conservation de la biodiversité et la restauration des processus écosystémiques altérés. A Mayotte, l’ilot Mbouzi (Réserve Naturelle Nationale) est envahi par une population de rats noirs dont les impacts mettent en péril les espèces natives du site, qui pour certaines représentent les dernières populations relictuelles à l’échelle de Mayotte. Leur éradication a donc été identifiée comme une priorité de conservation, inscrite notamment au plan de gestion de la RNN de l’ilot Mbouzi. Il s’agit à ce jour de l’unique option de gestion permettant de supprimer efficacement et durablement l’impact du rat sur la biodiversité du site.

Aujourd’hui, l’éradication de rats sur toute île de plus de 5 ha repose exclusivement sur l’utilisation d’anticoagulants de seconde génération. Il s’agit d’une méthode de gestion fiable (probabilité de succès supérieure à 90%) et répandue à travers les îles du monde (plus de 600 opérations à ce jour, des dizaines d’opérations en cours). Considérant le risque d’impact potentiel sur quelques espèces non-cibles présentes à Mbouzi, notamment la population de makis ou lémurs bruns, Eulemur fulvus, cette éradication sera menée depuis le sol, via des stations à appâts sécurisées, afin de garantir l’acceptabilité sociale et environnementale de l’opération sans en affecter les chances de succès.

Les résultats de ce projet seront rapidement et directement visibles et mesurables en termes de gain pour la biodiversité à Mayotte, et le retour d’expérience sera partagé aux gestionnaires et scientifiques locaux, régionaux et internationaux pour améliorer les bonnes pratiques de lutte dans les nombreux territoires insulaires confrontés à des problèmes similaires.

Durée: 36 mois

Pêche-Rec-Run

Depuis 2007, une règlementation spécifique des pêches a été mise en place au sein de la Réserve Naturelle nationale Marine de La Réunion (RNMR) qui définissent les règles de pratique des activités de pêche professionnelle et non professionnelle (dont la pêche de loisir traditionnelle à pied). Des règles de pêche plus ou moins restrictives sont définies en fonction du niveau de protection (zones de protection intégrale, zones de protection forte, périmètre général).

Afin d’évaluer si la RNMR atteint les objectifs de protection et de restauration des écosystèmes récifaux, des suivis temporels spécifiques des peuplements ichtyologiques et benthiques ont été mis en place à trois reprises (P0 en 2006-2007, P1 en 2013-2015 puis P2 en 2021). Concernant les peuplements de poissons, un accroissement de la biodiversité et des biomasses a été observé dans les zones de protection forte entre le P0 et le P1. Entre le P1 et le P2, la biodiversité et surtout les biomasses sont en forte diminution dans les zones de protection forte, à l’exception de la zone nord de la RNMR. La baisse de biomasse particulièrement forte observée pour les espèces d’intérêt halieutique plaide pour un rôle prépondérant de la pêche malgré une surveillance et un contrôle accru des activités de pêche exercée depuis 2007.

Si la RNMR a mis en place des suivis des pêcheries de loisir traditionnelles, une partie des activités extractives n’est pas connue. Dans le cadre de son objectif de gestion durable des ressources halieutiques, la RNMR souhaite compléter sa connaissance des différentes activités de pêche pour évaluer leurs pressions (efforts de pêche) et leurs impacts (captures) sur les ressources exploitées et ainsi mieux définir ses cibles d’actions (sensibilisation des pêcheurs, évolution de la règlementation, stratégie de contrôle et de surveillance, protection des zones actuellement non protégées).

Durée: 24 mois

LAPWENT LOKAL la pépinière des caraïbes

Le projet LAPWENT LOKAL « La pépinière des Caraïbes » a pour objectif de répondre aux enjeux de la biodiversité de la commune. En effet, la transformation de ce territoire en moins d’un siècle a fortement dégradé les écosystèmes, et renforcé l’exposition de la ville aux risques naturels. Aujourd’hui, la biodiversité est en danger, et certaines espèces sont menacées de disparition. Pour ces raisons, la ville de Pointe-à-Pitre doit renforcer le maillage végétal actuel et contribuer à la restauration des continuités écologiques identifiées sur l’archipel, en agissant sur différents espaces verts existants ou à recréer. Parmi ceux-ci, le site patrimonial de Darboussier offre la possibilité de recréation d’un parc arboré combinant intérêt pédagogique pour la valorisation de la flore locale et fonctions écologiques.
Actuellement, la ville de Pointe-à-pitre est membre de la communauté d’agglomération Cap Excellence, qui ne possède pas de pépinière intercommunale. C’est la raison pour laquelle, la ville souhaite créer sa première pépinière, ainsi elle pourra assurer la maîtrise de la production des plants, et engager la restauration des sites dégradés.

Durée: 36 mois

EXPRIM – Projet pilote de régénération écologique post-incendie au MaïdoConservatoire botanique national de Mascarin

Le Maïdo, situé en cœur de Parc national à 2200 mètres d’altitude, est un site emblématique de La Réunion offrant une vue vertigineuse sur le cirque de Mafate. Ce site abrite un habitat altimontain tropical unique au monde, malheureusement gravement menacé par l’expansion d’une espèce exotique envahissante transformatrice du paysage, l’ajonc d’Europe, Ulex europaeus. Cette espèce fait partie des 100 espèces les plus envahissantes au niveau mondial et est inscrite sur la liste des plantes exotiques envahissantes à La Réunion par le Conservatoire Botanique National de Mascarin et sur la liste établie par le Comité français de l’UICN. Néanmoins, dans le prolongement du Maïdo, au sein d’un espace appelé « le triangle des Bénares », il est encore possible d’observer cet habitat exceptionnel indemne de toute perturbation.

Le Maïdo (du malgache « Terre Brûlée ») est touché de manière récurrente par des incendies, et ce risque est susceptible de s’intensifier dans les années futures avec les conséquences du changement climatique. Or, les terres incendiées sont un terrain favorable à la propagation de l’ajonc d’Europe, avec un risque de voir cette espèce progresser vers le triangle des Bénares. Aussi, il apparait intéressant, après le passage d’un incendie, de pouvoir mettre en œuvre des actions pour aider le milieu altimontain à se régénérer et pour limiter la progression du front d’invasion de l’ajonc vers la zone à enjeux du triangle des Bénares.

Aussi, c’est en s’appuyant sur le dernier épisode de feu survenu au Maïdo en novembre 2020, qu’il a été proposé de mener un « projet pilote de régénération écologique post-incendie au Maïdo », répondant à trois objectifs complémentaires :

  • Expérimenter des méthodes de régénération du milieu afin d’alimenter un protocole d’intervention post-incendie et ainsi gagner en réactivité pour la mise en œuvre d’actions de lutte et de restauration après le passage d’un incendie sur des zones à enjeux (triangle des Bénares et fronts d’invasion par l’ajonc notamment) ;
  • Augmenter la pression de lutte contre l’ajonc d’Europe afin d’améliorer la patrimonialité de l’emblématique site du Maïdo ;
  • Mobiliser la société civile autour des enjeux de préservation des patrimoines altimontains réunionnais pour une meilleure prise de conscience du caractère exceptionnel et fragile de cette biodiversité si particulière. »

Durée: 24 mois

SAMEM – Sauvegarde en arboretum d’espèces menacées à La Réunion

Le projet vise à créer deux arboretums conservatoires, un situé à Saint-Pierre avec l’Armeflhor (Association réunionnaise pour la modernisation de l’économie fruitière, légumière et horticole), l’autre situé à la Plaine des Palmistes avec le Parc national de La Réunion. Ces nouveaux arboretums permettront de mettre en collection des représentants d’espèces menacées issus de populations non représentées actuellement en collection.

La nouvelle Liste rouge de la flore vasculaire de La Réunion révèle que 41% des 962 espèces indigènes évaluées sont menacées. Face à ce constat, le Conservatoire botanique national de Mascarin (CBNM) a élaboré une stratégie de conservation ex situ dont l’un des objectifs est la mise en place d’un réseau d’arboretums conservatoires à l’échelle de l’île afin de constituer un stock de semenciers tracés au service de la restauration écologique et du renforcement de populations d’espèces menacées. Pour cela, 23 zones écologiques conservatoires ont été définies en croisant les bassins versants et les étages de végétations. Chaque zone doit héberger au moins un arboretum afin d’accueillir des représentants des semenciers sauvages des espèces menacées de la zone.

Ce projet contribuera donc à la mise en œuvre de la stratégie de conservation ex situ en mettant en place deux nouveaux arboretums conservatoires. Pour cela, il s’agira de déployer une campagne de récolte de diaspores sur des semenciers sauvages menacés de disparition. Les diaspores récoltées seront par la suite mises en culture et les plants produits seront plantés dans les deux arboretums. Une traçabilité stricte de la récolte jusqu’à la plantation sera assurée selon le protocole du CBNM. Une cartographie précise des plants sera réalisée de manière à conserver leur traçabilité dans le temps mais aussi leur suivi et entretien. A l’issu de ce travail, un guide de création et de suivi d’un arboretum conservatoire sera produit afin de reproduire la méthode sur les prochains arboretums à mettre en place.

Durée: 36 mois

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