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Programme : LIFE4BEST

Recensement et sensibilisation des propriétaires fonciers, des usagers et des usages sur les périmètres de protection de deux captages d’eau : retenue de Combani et prise d’eau d’Ourovéni

Description : Le projet visait à restaurer la quantité et la qualité des ressources en eau dans le bassin versant d’Ourovéni, aboutissant à des résultats significatifs. Des ateliers ont conduit à l’établissement d’un programme d’action, avec la Fédération Mahoraise des Associations Environnementales réalisant un diagnostic partagé, sensibilisant et élaborant un plan de gestion. Le projet a atteint des objectifs spécifiques tels que favoriser la collaboration entre les acteurs locaux, développer un plan d’action concerté et renforcer les capacités grâce à des sessions de formation. En conséquence, 27 fiches d’action ont été élaborées, couvrant les améliorations d’infrastructures, la formation, le suivi et l’animation territoriale. Les efforts se poursuivent pour maintenir l’élan, y compris des plans visant à reproduire la méthodologie du projet sur d’autres bassins prioritaires. De plus, le projet a facilité la revitalisation des associations environnementales locales, renforcé les partenariats et promu la construction de la paix entre les villages rivaux grâce à des initiatives environnementales. Les leçons apprises ont souligné l’importance de l’engagement au niveau local, de la mobilisation, de l’autonomisation et de la formation efficace aux techniques de sensibilisation.

Durée : 14 mois

Structure 3D des RÉcifs, étude pilote pour l’amélioration de gestion de la BIOdiversité récifale de MAyotte

Description : Le projet a réussi à atteindre ses objectifs de modélisation de six sites et de calcul de nouveaux indicateurs pour ces sites, fournissant des informations précieuses sur les conséquences des impacts anthropiques sur la complexité structurelle en 3D des récifs coralliens. Des efforts ont également été déployés pour produire un documentaire et sensibiliser les jeunes, bien que la projection ait été reportée en raison de la pandémie de COVID-19. Le projet a identifié le recrutement de coraux et la densité de coraux durs, offrant une compréhension nuancée de l’état de santé du site de Longoni et mettant en évidence les problèmes potentiels de résilience sur le site de Rani. Les activités de sensibilisation, y compris des projets éducatifs impliquant des étudiants dans la surveillance des récifs, ont engagé efficacement les participants. Les principales parties prenantes, telles que le Parc Marin National de Mayotte (PNMM) et les autorités publiques, ont été activement impliquées et ont exprimé leur intérêt pour les résultats du projet. Les leçons apprises ont souligné les avantages de la photogrammétrie pour l’évaluation des récifs, mais ont mis en évidence des défis tels que la profondeur de l’eau, les conditions météorologiques et le temps de traitement des SIG. Les futurs projets devraient se concentrer sur l’optimisation des protocoles de collecte de données et l’exploration de l’automatisation du traitement des données pour rationaliser l’efficacité du flux de travail.

Durée : 12 mois

Conservation des tortues marines de la pointe de Saziley (Mayotte) par une approche participative

Description : Le projet a réussi à sensibiliser divers intervenants aux enjeux socio-économiques et environnementaux liés à la conservation des tortues marines, visant à mobiliser la communauté dans les efforts de conservation. Malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19, des ajustements ont été apportés pour mener à bien les actions prévues, en mettant l’accent sur l’implication des groupes scolaires lors des dernières étapes du projet. Les efforts de sensibilisation ont touché directement 1 296 personnes, avec 466 élèves sensibilisés lors d’activités éducatives et 376 participants à des conférences. Les sessions de formation sur l’observation respectueuse des tortues marines ont dépassé l’objectif, avec la participation de 257 individus aux bivouacs et activités associées. Les réunions avec les élus des municipalités du sud ont souligné l’importance de la collaboration dans les efforts de conservation, en mettant l’accent sur le besoin de soutien continu. Les supports de communication visuelle, y compris les expositions en plein air et les films d’animation, ont touché un public plus large de plus de 2 000 personnes, complétés par la présence en ligne du projet via les plateformes de médias sociaux et les bulletins d’information. Les collaborations avec les municipalités et les organisations communautaires ont été essentielles pour une sensibilisation efficace, soulignant l’importance d’évoluer les stratégies de communication et de surmonter les barrières linguistiques pour assurer une implication efficace auprès de publics divers dans les projets futurs. Les efforts de formation de médiateurs environnementaux au sein des organisations locales ont été identifiés comme précieux pour améliorer la diffusion des messages au sein de la communauté.

Durée : 15 mois

Sensibilisation sur les EEE et plantation d’espèces indigènes

Description : Le projet a réussi à transmettre des connaissances de base sur les espèces exotiques envahissantes (EEE), obtenant des résultats remarquables dans divers domaines. Les efforts pour informer les résidents du quartier ont abouti à un soutien à l’emploi, à l’engagement des bénévoles, et à la production de publications éducatives, bien que légèrement en deçà des objectifs dans certains domaines. La promotion de la plantation indigène a vu l’engagement avec les pépinières locales, la formation des employés, et la distribution de plantes indigènes, bien que tous les modules de formation n’aient pas été terminés comme prévu. Les initiatives de médiation et d’animation de quartier ont renforcé les connaissances scientifiques et techniques des ménages, avec des événements éducatifs organisés et des interventions sur les médias sociaux touchant un public substantiel, bien qu’ils aient été en deçà des objectifs de participation. Une étude d’impact a révélé des résultats positifs, notamment une sensibilisation accrue aux EEE et un engouement pour la flore endémique parmi la population du village, malgré quelques lacunes dans la collecte de données. Les parties prenantes, notamment la Municipalité de Saint-Denis, le Parc National de La Réunion, et le Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement (CIRAD), ont joué un rôle crucial en soutenant et en contribuant aux activités du projet. Les principales leçons apprises ont souligné l’importance d’une gestion de projet efficace, d’une communication claire, et de la prise en compte des calendriers des parties prenantes, avec des améliorations dans les mécanismes de rétroaction et la coordination entre les partenaires identifiées pour les futurs projets afin d’améliorer l’efficacité, ainsi que l’incorporation d’événements culturels pour favoriser l’engagement communautaire.

Durée : 15 mois

Sensibilisation du public et des milieux scolaires aux espèces exotiques envahissantes en milieux naturels et urbains

Description : Le projet visait à sensibiliser les parties prenantes, en particulier les enfants scolarisés et le grand public, aux espèces exotiques envahissantes (EEE), en mettant l’accent sur l’identification des espèces clés et la transmission de connaissances essentielles sur leur impact sur la biodiversité. En conséquence, des progrès significatifs ont été réalisés sur tous les objectifs. Dix espèces exotiques envahissantes ont été identifiées avec succès, et des outils pédagogiques, y compris des ressources numériques, ont été développés et distribués, augmentant efficacement la sensibilisation sur la menace que représentent ces espèces. Trois messages clés sur les dangers des EEE ont été diffusés lors d’interventions, accompagnés de livrets informatifs distribués aux enfants scolarisés, améliorant la compréhension et favorisant l’engagement dans la lutte contre les EEE. De plus, la connaissance des dix EEE les plus menaçantes chez les élèves de CM2 s’est notablement améliorée grâce à des outils éducatifs innovants et des interventions en classe. Le projet a également transmis une base de connaissances complète sur les EEE aux enseignants, leur permettant de continuer à éduquer les générations futures sur ces espèces. L’engagement des parties prenantes telles que la DEAL, le GEIR, le Rectorat, le CBN-Mascarin, le CIRAD, les écoles, le personnel éducatif et les autorités locales a facilité une collaboration efficace et la diffusion de l’information. Les leçons apprises ont souligné l’importance des méthodes de communication numériques, une meilleure gestion du temps, l’incorporation de la ludification et de l’attrait visuel dans les supports pédagogiques, et l’intégration de sorties sur le terrain pour enrichir les interventions éducatives, mettant en avant l’engagement du projet à obtenir des résultats impactant dans la sensibilisation aux EEE.

Durée : 13 mois

Recherche de micro-chiroptères jusqu’alors non décrits à La Réunion et analyse de la différenciation acoustique

Description : Le projet visait à décrire de nouvelles espèces de chauves-souris, en mettant l’accent spécifique sur les types acoustiques Chiroptères sp1 et Chiroptères sp2. Des progrès significatifs ont été réalisés pour atteindre plusieurs résultats. Des enquêtes acoustiques menées dans divers sites de l’île de La Réunion ont permis une meilleure compréhension de la distribution du type acoustique Chiroptères sp1, avec un total de 328 contacts confirmés détectés dans 24 endroits. Malgré des captures ciblées dans des zones avec détection acoustique de Chiroptères sp1, la capture de chauves-souris émettant des acoustiques Chiroptères sp1 ou sp2 n’a pas été réalisée en raison de difficultés de détection et de préoccupations en matière de sécurité dans certains endroits. Cependant, une analyse comparative significative des émissions acoustiques a fourni des informations précieuses sur la différenciation acoustique de diverses taxonomies de chauves-souris sur l’île. Des activités de sensibilisation ont été menées avec succès, touchant un nombre détaillé d’individus, bien que l’objectif spécifique de décrire de nouvelles espèces de chauves-souris n’ait pas été atteint. Des parties prenantes telles que le GCOI, le Parc National de La Réunion, l’Office National des Forêts, l’Université de La Réunion, la SFEPM, les hôtels, l’UICN et ARBRE ont joué des rôles cruciaux dans la facilitation des activités du projet et la diffusion de l’information. Les leçons apprises ont souligné l’importance de la sélection rigoureuse et de la supervision étroite des stagiaires, de l’adaptabilité aux contraintes météorologiques et sanitaires, de la communication efficace avec les parties prenantes, de l’amélioration des processus de gestion de projet et de la rationalisation des procédures de rapport pour assurer une mise en œuvre efficace du projet.

Durée : 14 mois

Le son des oiseaux marins macaronésiens

Description : Le projet visait à évaluer les populations d’oiseaux marins, combler les lacunes de connaissances et mettre à jour les informations de base grâce à la surveillance acoustique passive sur certaines îles des archipels des Açores et de Madère. Les efforts de surveillance ont couvert sept îles des Açores et une île de Madère, avec des zones d’échantillonnage étendues sur deux îles. Quatre espèces d’oiseaux marins cibles ont été détectées sur plusieurs îles, avec des estimations de population fournies pour chaque espèce dans diverses colonies. Ces résultats ont contribué à une meilleure compréhension de la répartition et de l’abondance des oiseaux marins, comblant les lacunes de connaissances et établissant une base pour des mesures de conservation. L’engagement des parties prenantes a été solide, impliquant des entités gouvernementales régionales, des ONG locales, des volontaires et des techniciens, avec des sessions de formation renforçant les capacités en matière de mise en œuvre de la méthodologie et de connaissance des oiseaux marins. Malgré des défis tels que les restrictions liées à la COVID-19 et les mauvaises conditions météorologiques, l’équipe du projet a adapté ses stratégies, en tirant parti de la réduction des interférences humaines pendant les recensements nocturnes. Avec le recul, l’optimisation des points d’échantillonnage loin des habitations humaines pour minimiser les interférences sonores pendant les enregistrements aurait été bénéfique, soulignant une leçon clé pour les projets futurs.

Durée : 13 mois

Conservation des papillons endémiques menacés de Madère

Description : Le projet visait à identifier les principales zones d’habitat des papillons et à élaborer des plans d’action pour la conservation des espèces de papillons endémiques dans la région de Madère. Il a réussi à atteindre ses objectifs, en satisfaisant la plupart des cibles fixées et en dépassant les objectifs de collecte de données prévus. Les efforts de collecte de données ont fourni des informations de base, conduisant à la production de plans d’action et à l’identification de zones clés pour les papillons (ZCP), tout en établissant des transects de surveillance qui ont dépassé les objectifs planifiés. Des avantages inattendus ont inclus des partenariats avec des entités gouvernementales, des universités et des ONG, élargissant les efforts de surveillance à l’ensemble de l’archipel et impliquant des volontaires dans des initiatives de surveillance des insectes plus larges. Des défis tels que les restrictions liées à la COVID et les conditions météorologiques ont affecté les délais du projet et l’engagement des parties prenantes, soulignant l’importance d’une planification précoce, de stratégies adaptables et d’une utilisation efficace des ressources pour la sensibilisation des parties prenantes. Les parties prenantes engagées comprenaient des instituts gouvernementaux, des ONG et des institutions éducatives, contribuant au renforcement des capacités, à la collaboration en matière de recherche et à des activités de sensibilisation. Les leçons apprises ont mis en évidence le besoin d’améliorer les stratégies d’engagement des parties prenantes, recommandant une planification précoce, des méthodes de sensibilisation diversifiées et une meilleure coordination avec les horaires des parties prenantes. Malgré les défis, le succès du projet établit un précédent pour des initiatives similaires dans d’autres archipels macaronésiens, pouvant potentiellement conduire à une collaboration régionale plus large et à des actions de conservation.

Durée : 16 mois

Lits de rhodolithes macaronésiens : de la séquestration du carbone aux usines sensibles aux facteurs de stress environnementaux

Description : Le projet MAC-RODO a réussi à atteindre son objectif d’évaluer la capacité des fonds rhodolithiques à stocker du carbone, contribuant à la compréhension de la séquestration du carbone bleu dans la région de Macaronésie. Malgré des retards initiaux dus à la pandémie mondiale, tous les objectifs et résultats prévus ont été accomplis, avec une extension permettant la réalisation d’activités supplémentaires renforçant la connaissance des fonds marins rhodolithiques. Les résultats scientifiques ont fourni des informations précieuses sur les processus écologiques dans et autour des lits de rhodolithes, aidant ainsi à la gestion des écosystèmes et aux efforts de conservation. L’engagement des parties prenantes a été robuste, impliquant des acteurs locaux, des institutions éducatives et des ONG internationales pour sensibiliser à l’importance écologique des lits de rhodolithes et aux menaces qui les guettent. Le projet a favorisé les collaborations entre les chercheurs des îles Canaries et de Madère et a servi de catalyseur pour un projet de recherche national, POPCORN, qui développe les conclusions de MAC-RODO. Les leçons apprises ont souligné l’importance des équipes de recherche multidisciplinaires et des approches d’échantillonnage plus larges pour des projets similaires, avec des recommandations pour embrasser de telles approches dans les activités futures. Malgré un impact modéré dans les médias régionaux, les événements publics ont révélé un manque général de connaissance sur les habitats rhodolithiques, soulignant la nécessité de continuer les efforts de sensibilisation. Les résultats de MAC-RODO serviront de base pour les futurs projets de recherche et informeront les stratégies de gestion des écosystèmes à l’échelle de l’archipel, avec l’approche et les leçons apprises du projet guidant les futures activités dans d’autres régions.

Durée : 16 mois

Projet Puffinus Life4Best

Description : Le projet a réussi à accroître la collecte de données de référence et à évaluer le statut de menace du puffin des Anglais (Puffinus puffinus, LC). Les résultats significatifs comprennent l’enregistrement de 6100 heures de surveillance avec des enregistreurs de données autonomes pendant la saison de reproduction, confirmant la présence de l’espèce dans les vallées après les incendies de forêt, et l’installation de nids artificiels pour encourager la reproduction. Malgré l’absence de preuves immédiates de visites, des plans sont en cours pour installer plus de nids lors de la prochaine saison de reproduction. La surveillance par caméra a révélé de fortes densités de rats mais aucune activité aviaire, ce qui a incité à prévoir un programme de contrôle des prédateurs. Des jumelles thermiques ont identifié des zones de nidification potentielles, et un chien entraîné a aidé à couvrir les zones de reproduction inaccessibles. Le projet a contribué à combler les lacunes de connaissances dans les archipels de Macaronésie concernant la biologie de reproduction et la distribution des espèces, en impliquant des parties prenantes telles que le gouvernement régional, l’armée, des entreprises et des chercheurs. Un plan d’action pour la région de Macaronésie a été élaboré sur la base des résultats du projet, avec des efforts de recherche collaboratifs impliquant des partenaires de l’Université de Barcelone et de l’Université d’Oxford. Les leçons apprises incluent la prise en compte des défis météorologiques, la reconnaissance de l’importance d’outils tels que les jumelles thermiques ou infrarouges, et la considération de futures activités telles que le suivi GPS des oiseaux en mer pour améliorer l’identification des zones de reproduction.

Durée : 14 mois

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